« Dans beaucoup de pays, ce n’est pas simple d’avoir des aides d’amorçage. C’est le plus difficile, quand on a une bonne idée : comment on fait pour payer les premières ressources que ce soit matériel, l’immobilier, les salaires ? Il faut forcément un fond d’amorçage, on ne les a pas toujours. Et tout le monde ne peut pas bénéficier des aides. Je n’étais par exemple pas au courant de l’existence de l’IRD, j’ai vu ça, j’ai vu qu’il y avait d’autres fondations… Mais surtout, le réseautage. C’est un facteur très très important. Beaucoup travaillent dans des domaines qui sont complémentaires. Par exemple j’ai besoin de linguistes. Quand je vais retourner au Cameroun, j’aurai besoin de gens qui voudront bien m’aider avec les différents dialectes camerounais. Il y a eu des pistes qui ont été évoquées, maintenant reste à les éplucher et les regarder. »
Propos recueillis par Jean-Bruno Tagne