Quatre années de développement ont été nécessaires pour mettre au point un dispositif complet et utilisable dans les hôpitaux.
« Là vous pouvez voir les différentes évolutions de l’appareil. Ça c’est le prototype en 2010, ça c’est la deuxième version de l’appareil en 2012 avec 6 pistes. Il y a plusieurs types d’électro-cardiogramme : une piste, avec un seul signal cardiaque ; 6 pistes ; ou alors 12 pistes.
On a commencé avec un signal. Ensuite on est passé à six. Et ensuite on a continué le développement du produit jusqu’en 2014. Fin 2014 nous avons eu la première version complète, un électro-cardiographe 12 pistes, qui contient toute les données nécessaires à la production d’un diagnostic cardiaque.
En 2014, nous avons commencé à travailler sur la certification et l’homologation de l’appareil pour démarrer sa commercialisation, à l’extérieur du Cameroun en 2015, et a l’intérieur du Cameroun en 2016.
Le kit Cardiopad, comme vous le voyez, est constitué de plusieurs élément : une tablette qui est l’élément principal, des électrodes, un câble, un panneau solaire, de couleur jaune, qui permet de charger l’appareil en cas de coupure d’électricité.
Derrière le kit il y a quelque chose de très important : la plateforme. Parce que l’appareil en lui-même permet de réaliser l’examen cardiaque, mais celui-ci doit être interprété à distance par un cardiologue. Un ensemble de serveurs collectent les différents examens réalisés avec les Cardiopads et transfèrent ces données vers le cardiologue.
Nous avons développé aussi une petite application qui tourne sur le téléphone du cardiologue et qui télécharge les données relatives aux informations que le cardiologue doit interpréter, le tracé, la tension artérielle, ainsi qu’aux symptômes qui ont été collectés pendant la consultation cardiaque. »