Développer la recherche partout dans le monde est nécessaire pour tous.
« Seeding Labs également correspond à l’approche suivante : étant donné qu’on habite dans un monde global, il faut être sûr que l’on puisse travailler en étant en lien avec d’autres personnes. Un pays travaille en lien avec d’autres pays. Parce que ce que l’on fait dans un pays peut avoir des répercutions ailleurs.
Donc l’approche c’est qu’on peut changer le monde en travaillant ensemble. C’est une organisation à but non lucratif et qui ne dépend que des dons.
Il y a plusieurs raisons qui font que la science doit être développée au niveau mondial.
Tout d’abord, nous vivons dans un monde où tout est connecté. Tout ce qui affecte les nigérians peut également avoir des répercussions sur les habitant du Kenya et d’autres pays du monde.
Deuxième raison, il faut décourager la fuite des cerveaux parce que tout ne se trouve pas en Europe. Et si nous allions tous en Europe il ne resterait plus de chercheurs en Afrique. Nous ne pouvons pas abandonner notre pays d’origine.
Troisièmement, étant donné que nous, nous connaissons bien la réalité qui est la nôtre, nous sommes les mieux placés pour résoudre les problèmes qui nous affectent dans nos pays africains, et nous ne pourrons le faire que si nous avons les moyens de le faire.
Par conséquent, je suis heureuse d’être à l’université de Machakos où vous voyez ici ce laboratoire dans ce petit bâtiment, où nous faisons de la recherche fondamentale et j’ai eu la chance d’obtenir cette aide en 2016. Et depuis nous avons pu développer notre recherche dans le domaine des sciences physiques et biologiques.
J’avais un défi à relever. Où allait-on installer ce matériel ? Il y avait un bâtiment en cours de construction. Il n’était pas prévu pour la recherche en chimie. La direction était plutôt intéressée par tout tout ce qui est économie et monde des affaires.
Mais j’ai été plus visible grâce à cette aide, l’université a commencé à entendre parler de moi. Et j’ai obtenu une pièce dans ce nouveau bâtiment. Mais lorsque le matériel est arrivé et qu’ils ont vu tout ce qu’il y avait, on m’a donné deux autres pièces. Donc il y a une pièce réservée au matériel de recherche et une autre pièce où nous travaillons. »