Qui êtes-vous ?
Je m’appelle Abalo-Loko Goudjo Siméon. Je viens du Togo. Je prépare ma thèse. Je travaille en botanique en général, et plus précisément en embryologie. J’étudie les bryophytes qui composent les mousses, les hépatiques et les anthocérotes. Mon sujet de thèse, c’est de regarder la diversité et la distribution des hépathiques du Togo.
Pourquoi êtes-vous venu à la conférence YASE ?
Je suis venu faire mon stage à Paris, au Muséum, et on nous a informés qu’il y a une conférence des doctorants et des post-doctorants ici à Toulouse. Je suis venu pour regarder les pistes de recherche de financement, parce que le grand problème de la thèse en Afrique c’est les financements. Sans financement, tu peux être intelligent, tu ne peux pas faire la thèse. Donc je suis venu voir les piste pour savoir comment on peut trouver facilement des financements. D’autant plus que je fais de la taxonomie, et c’est compliqué d’avoir des financements en taxonomie. Parce qu’il y a un fossé énorme entre l’Europe et l’Afrique. En Europe, ils ont tout regardé déjà, alors que nous en Afrique, c’est maintenant qu’on est en train de regarder la diversité.
Est-ce que votre attente a été satisfaite ?
Oui, en effet il y a eu des propositions de pistes. Les financements, tu ne les trouves pas. Tu fais des projets qu’ils t’envoient et c’est aux gens de regarder si c’est bon le projet ou pas avant de donner des financements. Du coup, je n’ai pas trouvé, mais j’ai trouvé des pistes de recherche de financements au cours de cette conférence. Et je suis satisfait de la conférence.
Propos recueillis par Jean-Bruno Tagne