Qui êtes-vous ?
Je suis Marilyne Aza-Gnandji. Je suis originaire du Bénin. Je vis à Dakar depuis 2011, où j’ai commencémes études en sciences médicales. J’ai commencé par la médecine et ensuite j’ai eu un master en bioinformatique. J’ai eu le diplôme d’ingénieur en bioinformatique le 25 février 2017. Par la suite j’ai eu une bourse de thèse. Je suis ici en France, à Montpellier, pour ma thèse en bioinformatique.
Pourquoi participez-vous à la conférence YASE ?
Ce qui justifie ma présence ici à YASE, c’est que je suis intéressée à apporter ma pierre pour améliorer la recherche scientifique en Afrique, particulièrement au Sénégal et au Bénin d’où je viens. C’est la raison pour laquelle je suis là, pour essayer d’apprendre, pour voir un peu comment ça marche, comment circulent les informations, qu’est-ce qu’il y a déjà en place, qu’est-ce qui se fait. Parce que comme ils le disaient dans les présentations, chacun dans son laboratoire on est parfois coupé des informations essentielles qui peuvent nous aider pour la suite de notre carrière scientifique.
Que retenez-vous de cette conférence ?
Je peux dire que j’ai beaucoup acquis en termes des structures qui sont déjà en place. Et ce qui se fait déjà, les découvertes dans le domaine scientifique. Et j’ai tissé des relations avec des personnes qui vivent les mêmes challenges que moi. Aujourd’hui, au sortir de cette conférence, je suis beaucoup plus rassurée par rapport à l’avenir de la recherche scientifique en Afrique.
Propos recueillis par Jean-Bruno Tagne