Jeunes chercheurs

Grace Mbang : « On se pose des questions sur l’après thèse »

Qui êtes-vous ?

Je m’appelle Grace Mbang, et je suis doctorante en sciences de l’information et de la communication à l’université Grenoble-Alpes. Je suis aussi présidente et co-fondatrice de l’AJC-France, Association des Jeunes Chercheurs de l’Afrique Francophone en France.

Pourquoi prenez-vous part à la conférence YASE ?

J’ai décidé de prendre part à la conférence YASE parce que la thématique m’intéressait. Déjà, pour la petite histoire, Luc Allemand, initiateur de l’événement, nous a repérés sur les réseaux sociaux : l’AJC-France, c’est une toute nouvelle association qui existe depuis bientôt deux ans. Il nous a dit qu’on était le cœur de cible de l’événement. Étant donné que ça rejoignait nos objectifs, en tant qu’association et en tant que jeunes chercheurs, on s’est dit : « Pourquoi ne pas y aller ? ». Parce qu’effectivement, on se pose des questions sur l’après thèse. Comment est-ce qu’on va mener notre recherche ? Qu’est-ce qu’on va faire après ? Est-ce qu’on continue dans la recherche et l’enseignement, ou bien est-ce qu’on se reconvertit dans d’autres domaines ?

Avez-vous des motivations paticulières pour retourner en Afrique après votre doctorat ?

C’est sûr que la motivation principale c’est toujours le fait de se dire qu’on n’est jamais mieux que chez soi. Forcément il y a un attachement qui est là, dont on ne peut pas se défaire. Une motivation principale pour y retourner ? Je ne suis pas certaine. Ca va dépendre des opportunités. Parce qu’arrivé à un certain stade, on essaie de peser le pour et le contre et de se demander ce qui pourrait être avantageux ou pas pour nous.

Quels sont les obstacles ?

Les obstacles principalement ça va être la sécurité de l’emploi évidement. Et puis, alors moi je suis arrivée en France il y a bientôt une dizaine d’années donc ça fait quand même long, et tout mon parcours universitaire, je l’ai fait en France. Ce qui fait que j’ai beaucoup de mal à comprendre le système universitaire et comment cela fonctionne dans mon pays d’origine qui est le Gabon. Donc il y a déjà cette première barrière là. Venir à YASE permet justement d’avoir des informations par rapport à ça. Donc une barrière par rapport à l’information, par rapport au fait qu’on ne sait pas tout à fait comment ça fonctionne sur place. Qu’est-ce qu’on va pouvoir apporter sur place ? Et comment on va pouvoir s’insérer dans l’enseignement supérieur sur place ?

Que retenez-vous de cette conférence ?

Ce que je retiens de la première partie et qui est super intéressant, et qui entre aussi dans les objectifs de notre association, c’est la coopération. C’est-à-dire que peu importe où l’on est, on est à même de travailler avec des chercheurs qui se trouvent dans d’autres pays, en Afrique, ou même en Europe ou en Amérique. Il y a la barrière de la langue, mais cette barrière là on doit pouvoir la dépasser, et aller chercher l’information pour savoir dans quel programme on pourrait coopérer, comment est-ce qu’on pourrait coopérer, et surtout travailler en inter disciplinarité.

Propos recueillis par Jean-Bruno Tagne

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