Chaque scientifique qualifié qui quitte l'Afrique représente un investissement perdu du point de vue du système éducatif et des financements par les gouvernements. Poursuivre des études en Amérique du Nord à la recherche d'une meilleure université, de technologies et de centres de recherche de pointe sont des moteurs classiques du phénomène de fuite des cerveaux dont souffrent les pays africains. Cependant, le potentiel de l'Afrique continue de s'accroître et il est essentiel de plaider en faveur d'une réduction de cette fuite des cerveaux.
Dans le même temps, les scientifiques africains de la diaspora se demandent si, comment et quand ils devraient revenir sur le continent pour entreprendre une nouvelle carrière, ou saisir de nouvelles opportunités économiques. Une première étape (pas nécessairement suivie d'un retour complet) consiste à établir des collaborations avec des collègues africains. Plusieurs questions seront posées aux intervenants pour discuter ce sujet et essayer de déterminer « pourquoi » retourner en Afrique, et éventuellement « quand » et « comment », tout en maintenant des relations à long terme avec le milieu de la recherche aux États-Unis et au Canada.
Animatrice
Jacqueline Kariithi, université de Princeton, États-Unis
Intervenants
Clare Muhoro, université de Towson, États-Unis
Jerry Nutor, université de Californie à San Francisco, États-Unis