C'est en Afrique que la croissance de la population jeune sera la plus importante au cours des prochaines décennies. C’est aussi une région où la scolarisation dans le secondaire s’accroît considérablement aujourd’hui. De ce fait, l’enseignement supérieur est appelé à devenir un objectif majeur des ressortissants des pays africains plus encore qu’auparavant.

Cet accroissement prévisible est bien sûr à mettre en regard des conditions locales de développement du secteur de la recherche et de l’enseignement supérieur. Elles sont complexes, variables et souvent liées à des dynamiques externes et à la coopération internationale. Les diasporas en sont naturellement partie prenante.

Toutefois, de nombreuses questions se posent autour de ces enjeux pour des participations potentielles :

  • quelles sont les conditions de travail de ces enseignants-chercheurs ?
  • Ont-ils les moyens d’enseigner et de mener des travaux de recherche, sinon comme le font ceux qui sont au Canada ou aux États-Unis, du moins dans des conditions constructives ?
  • Et pour commencer, quelles sont les conditions et les procédures de recrutement ?
  • Les salaires, les possibilités de promotion et de carrière ?

Bien entendu, les réponses à ces questions dépendent des pays et des types d’établissements. Les intervenants à cette table ronde, d’origines et d’expériences diverses, seront à même de partager celles-ci et de débattre avec les jeunes chercheurs présents, des meilleurs moyens de contribuer au renforcement de l’enseignement supérieur africain.

Animateur

MeyerJean-Baptiste Meyer, IRD

Intervenants

BenbraimJemaïel Ben Brahim, Agence Universitaire de la Francophonie, Dakar, Sénégal

AnonAmina Mesaïd, Ecole Supérieure de Management d'Alger, Algérie

AnonJohan Mouton, université de Stellenbosch, Afrique du sud

AnonIbrahim Oanda, CODESRIA, Dakar, Sénégal